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Bio pour animaux : Produit naturel et bio pour chat et chien 30 janvier 2009

Filed under: Ecologie — yayaya22 @ 2:01

De nombreux propriétaires d’animaux domestiques ont décidé de faire mentir le dicton « c’est pas fait pour les chiens », en matière de nourriture. Aux Etats-Unis, ils sont de plus en plus à chercher des produits biologiques ou respectueux de l’environnement pour Rex et Médor.

L’entreprise Packaged Facts, spécialisée dans les études de marché, estime que les ventes de nourriture « naturelle » pour animaux ont atteint 1 milliard de dollars (712 millions d’euros) en 2007, soit 6% des ventes globales de nourriture pour animaux, et une croissance de 50% depuis 2003. Packaged Facts prévoit une croissance de 16% d’ici 2012, pour atteindre plus de 2 milliards de dollars (1,4 milliard d’euros).

Une nouvelle offre très abondante a alimenté le boom de l’industrie des produits pour animaux, dont les ventes ont atteint 43,4 milliards de dollars (30,9 milliards d’euros) en 2008, dont 16,9 milliards en nourriture (12 milliards d’euros). Dix ans plus tôt, cette industrie ne générait que 23 milliards de dollars (16,4 milliards d’euros).

Site a voir : http://www.albertlechien.fr/
Albert Le Chien, magasin de produits naturels et bio pour chien et chat, sélectionne les meilleurs produits sur le marché pour l’alimentation, la toilette, l’hygiène et l’habitat de votre chien ou chat.

 

Finistère Eco-activités. Les entreprises bretonnes tiennent salon 29 janvier 2009

Filed under: Ecologie — yayaya22 @ 7:34

Les questions d’énergie, d’eau, de déchets ou de logistique sont désormais au coeur des projets d’entreprise. Le salon régional des éco-activités, qui se tient aujourd’hui et demain à Rennes, leur est consacré(*). Questions à Robert Jestin, vice-président de la CCI de Rennes et pilote de l’opération.

La manifestation est organisée dans le cadre du Carrefour des gestions locales de l’eau. Qu’en attendez-vous?
Au départ, il s’agissait principalement d’une rencontre d’entreprises destinée à favoriser leurs échanges. Cette année, nous avons voulu accélérer la sensibilisation des acteurs publics aux démarches menées par les entreprises. Le Carrefour de l’eau, qui réunit des élus et techniciens des collectivités locales de toute la France, est le lieu idéal pour échanger avec eux lors de nos conférences thématiques.

S’agit-il aussi d’un salon d’affaires, destiné à amorcer des relations clients-fournisseurs?
Nous souhaitons bien sûr favoriser la rencontre entre l’offre et la demande. L’économie verte passe par la relance par la commande publique. Elle représente aujourd’hui 60% de la demande, une part croissante en raison des clauses d’éco-conditionnalité de plus en plus fréquemment imposées dans les marchés publics.

* Quelque 50 exposants présenteront leurs démarches et leurs réalisations; 19 ateliers et conférences thématiques sur les bonnes pratiques destinées à préserver la capacité de développement des entreprises, tout en limitant leur impact sur l’environnement, animeront le salon des éco-activités, au parc des expositions de Rennes-Aéroport. http://www.eco-activites-grandouest.fr

 

Rejets industriels. 80 entreprises montrent l’exemple

Filed under: Ecologie — yayaya22 @ 7:33

En 10 ans, la pollution générée par les rejets industriels a diminué de 20%. Un guide recense les entreprises qui ont ouvert la voie. Les industriels bretons ont investi 150millions d’euros pour lutter contre la pollution des eaux. Le durcissement des réglementations française et européenne n’y est pas étranger. Dans un guide qui vient de paraître, la CRCI (Chambre régionale de commerce et d’industrie) et l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne font apparaître les efforts et les résultats obtenus par quelque 80 entreprises bretonnes dans ce domaine. A Cesson-Sévigné (35), la laiterie Coralis a ainsi diminué sa consommation d’eau. «Il fallait deux litres d’eau pour conditionner un litre de lait il y a 15 ans, aujourd’hui, il en faut un seul, explique Jean-Pierre Rousseau, le directeur d’exploitation de la laiterie Coralis. Le poste de lavage est le plus gourmand». A la coopérative porcine Cooperl, à Lamballe (22), la station d’épuration correspond à 260.000 équivalents/habitants alors que celle de la ville voisine de Saint-Brieuc est prévue pour 160.000habitants. L’Atelier de l’Argoat, spécialisé dans les andouilles et les andouillettes à Plélan-le-Grand (35), piège les graisses crues et les valorise en bio-combustible brûlé dans la chaudière.

Bonnes pratiques

«Ces bonnes pratiques doivent servir d’exemples aux entreprises bretonnes qui ont pris du retard», commente Jean-Claude Crocq, le vice-président de la CRCI.

Le guide peut-être retiré auprès de la CRCI et de l’Agence de l’Eau, ou être téléchargé sur le site internet www. eau-loire-bretagne. fr, rubrique «entreprises/guides et études».

 

OGM, le retour? Bruxelles relance la machine 24 janvier 2009

Filed under: Ecologie — yayaya22 @ 7:52

La commission européenne a relancé les procédures d’autorisation pour la culture de maïs transgénique…
Les hostilités sont (r)ouvertes. La Commission européenne a relancé les procédures d’autorisation pour la culture de plusieurs maïs transgéniques. Une démarche visant à forcer la France à lever ses mesures de sauvegarde. La décision a été prise mercredi par la Commission, mais n’a fait l’objet d’aucune communication, a reconnu jeudi son porte-parole Johannes Laitenberger. «Elle a été prise sur une base scientifique – un avis de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) qui assure que les OGM ne présentent aucun risque pour la santé humaine ni pour l’environnement – et du droit qui doit être appliqué», a-t-il expliqué.

Greenpeace voit rouge

Greenpeace a dénoncé cette démarche. «La Commission essaye de contourner les gouvernements européens et de dicter sa position favorable aux OGM», a accusé un responsable de l’organisation, Marco Contiero. Divisés sur les OGM, les pays de l’UE ont adopté en décembre 2008 une série de mesures pour les encadrer. Ils ont notamment recommandé de ne plus baser les autorisations sur les seuls avis de l’Efsa, mais d’impliquer les organismes nationaux dans les expertises.

Les procédures lancées jeudi par la Commission visent à autoriser la culture des variétés de maïs génétiquement modifiés BT 11 de la multinationale Syngenta et BT 1105 du groupe Pionner-Dow. Elles s’attaquent également à la «clause de sauvegarde» adoptée par la France pour suspendre la culture du maïs «OGM MON810» de la multinationale Monsanto, car l’Efsa l’a jugée «non justifiée». Sont également visées des mesures similaires adoptées par la Grèce et la Hongrie.

Bientôt sur le marché?

Deux comités de l’UE ont été saisis mercredi et vont devoir se prononcer sur les décisions de la Commission. «Si les votes sont positifs, les OGM vont sur le marché», a précisé la Commission. Sinon, l’arbitrage reviendra aux Etats membres et la décision sera prise à la majorité qualifiée. Le commissaire européen à l’Environnement, Stavros Dimas, avait initialement refusé l’autorisation de cultiver ces maïs génétiquement modifiés, mais après le nouvel avis de l’Efsa, il n’a pas pu s’opposer mercredi au lancement des procédures, a indiqué son entourage.

 

Mode d’emploi pour cultiver sans labour. 23 janvier 2009

Filed under: Ecologie — yayaya22 @ 7:34

Les chambres d’agriculture déploient une série d’actions pour mieux faire connaître les techniques culturales sans labour.

Implanter
une culture sans labourer le champ au préalable: voilà une idée qui est
parfois difficile à faire passer dans les campagnes «C’est un sujet qui
amène du débat car charruer, c’était le fondement du travail du
paysan», commente Louis Jestin, chef du pôle régional
«agronomie-production végétale». A l’heure ou les exploitations sont à
la recherche d’une meilleure efficacité économique et d’une
optimisation de leur temps de travail, les techniques culturales sans
labour méritent qu’on s’y intéresse. D’autant que la Bretagne est un
peu à la traîne dans ce domaine. «Ces techniques ne concernent que 22%
des surfaces cultivées contre 33% au niveau national mais, depuis 2000,
la progression est importante», ajoute Louis Jestin.

Essais longue durée
Les chambres d’agriculture qui travaillent sur ce thème depuis neuf ans
sont enfin en mesure d’apporter des références. Elles ont réalisé des
essais longue durée sur la station de Kerguéhennec (56) ainsi que des
suivis chez les agriculteurs bretons pratiquant le sans-labour. De
même, elles accompagnent des agriculteurs pionniers de cette technique
qui repose sur l’implantation systématique de couverts végétaux entre
les cultures. Bref, les chambres d’agriculture sont en mesure de
répondre aujourd’hui aux questions des agriculteurs sur l’impact de ces
techniques sur les sols, la qualité des produits, sur l’environnement,
sur l’économie de l’exploitation, le temps de travail. «A part le fait
qu’il agit contre l’érosion, le non-labour n’est pas le remède miracle
qui permettra de régler tous les problèmes environnementaux. La
décision dépend de chaque exploitation. Notre but est avant tout d’en
donner le mode d’emploi», souligne encore Louis Jestin.

Des économies
Les frères Baron, Jean-Luc et Robert, producteurs de lait à
Plourin-lès-Morlaix (29), sont en tout cas devenus des adeptes
convaincus de la technique. Ils ont vendu leur charrue en 2008 et en
échange ont investi dans un semoir. «Le non-labour oblige à respecter
davantage le sol et à faire plus d’agronomie. Visuellement, c’est moins
joli mais on fait des économies de temps et de gazole pour des
rendements équivalents», résume Jean-Luc. Un
guide pratique, un forum le 27janvier à Pontivy et des portes ouvertes,
voilà le détail de l’opération intitulée «Sol et vie, le travail du sol
en question». Elle est pilotée par les chambres d’agriculture, la FR
cuma et l’association Base. 02.97.46.28.37

 

Michelin lance un pneu vert aux USA 13 janvier 2009

Filed under: Ecologie — yayaya22 @ 9:10

Michelin a lancé à Detroit (Michigan, nord) un nouveau pneu vert pour le marché nord-américain, estimant que la demande croissante pour des véhicules à basse émissions de CO2 allait s’accroître.

« La demande pour des véhicules à basse consommation et à faibles émissions de CO2 s’accroît et cela va continuer à l’avenir », a déclaré Florent Ménégaux, responsable du groupe pour les pneus de véhicules de tourisme. Le nouveau pneu lancé, le Michelin Energy Saver All-Season, s’adresse prioritairement à des « consommateurs qui roulent moins que la moyenne et choisissent souvent maintenant une voiture hybride, électrique ou avec des carburants alternatifs ».

 

Dervenn marie génie écologique et diversité sociale 11 janvier 2009

Filed under: Bretagne,Ecologie — yayaya22 @ 7:33

Créée en 2002, Dervenn est spécialisée en génie écologique, études et travaux pour la biodiversité. Son offre innovante consiste à proposer aux entreprises et collectivités d’atténuer leur impact sur la biosphère en développant des milieux naturels.

Bien au delà du seul aspect paysager, il s’agit de reconquérir des espaces de vie pour les populations animales et végétales, afin de réconcilier économie et écologie.
Réalisée en trois phases – expertise du site, mise en œuvre du plan de restauration, suivi et gestion du résultat – ces chantiers visent à restaurer la richesse écologique d’un cours d’eau ou d’un étang, aménager un milieu humide comme un marais ou une prairie inondable, restaurer un ancien site d’exploitation comme une carrière ou un centre d’enfouissement technique, ou encore procéder à un enrichissement écologique d’une forêt, en créant des réserves naturelles par l’aménagement de mares ou de clairières.
Pour ces travaux souvent très difficiles physiquement, Dervenn s’appuie tant sur les compétences de techniciens et d’ingénieurs que sur celles de personnes non-qualifiées, ne sachant parfois ni lire ni écrire, issues de minorités sociales ou en difficulté. « Je vais faire des conférences en taule pour trouver des gens qui ont envie de se battre« , explique Patrice Valantin, directeur de Dervenn et ancien militaire. « J’aimerais aussi trouver des jeunes de cités qui veulent travailler« .
La spécificité de son domaine d’intervention place l’innovation au coeur des préoccupations de Dervenn. Le pôle R&D développe ainsi des protocoles de renaturation d’espace ou même de valorisation monétaire des espaces fonciers par la biodiversité, tandis que le pôle travaux adapte ses outils et ses méthodes pour une intervention adaptée à chaque type d’écosystème.
Dervenn souhaite aujourd’hui développer ses activités dans le privé qui représente les neuf dixièmes du territoire. Les entreprises, à l’heure du développement durable, ont en effet tout intérêt à intégrer la préservation de leur environnement dans leur stratégie que ce soit pour des raisons réglementaires ou pour améliorer leur image.

Contact : DERVENN – Le Chemin Chaussé – 35250 Mouazé – Tel : 02 99 55 55 05 – Fax : 02 99 55 55 04 – Courriel : contact@dervenn.com

 

Le projet d’éolienne offshore flottante Winflo labellisé par le Pôle Mer Bretagne 9 janvier 2009

Filed under: Bretagne,Ecologie — yayaya22 @ 7:23

Le projet d’éolienne offshore flottante WINFLO (Wind turbine with INnovative design for Floating Lightweight Offshore) présenté par le consortium formé par Nass&Wind, DCNS, SAIPEM, In Vivo, l’IFREMER et l’ENSIETA a été officiellement labellisé le 21 novembre 2008 par le pôle Mer Bretagne.

Ce projet innovant a pour objectif de concevoir et développer un système complet d’éolienne offshore flottante, dont la mise en production et la commercialisation pourraient déboucher sur la création de 5.000 emplois en France.

Le projet Winflo répond à l’objectif du Pôle Mer Bretagne de contribuer à développer, à partir de technologies-clés, des produits et services innovants compétitifs sur les marchés internationaux et créateurs d’activités et d’emplois, notamment dans le secteur des énergies marines renouvelables. Il consiste à concevoir et développer un nouveau concept d’éolienne flottante, économiquement compétitive, adaptée à des fonds d’une profondeur de 50 à 150 mètres, éloignés de la côte et donc moins soumis aux conflits d’usage.
Le projet va désormais entrer dans une phase de conception détaillée et d’essais de chacun des éléments de l’éolienne flottante : un flotteur innovant de type semi-submersible, une éolienne légère, conçue spécialement pour l’offshore et dotée d’un rotor tripale, ainsi qu’un dispositif d’ancrage caténaire adapté à tout type de sol. Winflo comprend de nombreuses innovations technologiques, parmi lesquelles un concept de e-maintenance dérivé du naval militaire.
Le démonstrateur en grandeur réelle de cette technologie, d’une puissance de 2 à 3 MW, sera mis à l’eau en 2011 au large de la Bretagne et raccordé au réseau électrique. Il sera soumis pendant un an à une batterie de tests. Des études d’impact environnemental, social et économique seront par ailleurs réalisées tout au long de la période de conception et d’essais de la machine.
Les premières éoliennes flottantes françaises pourraient ainsi être commercialisées à partir de 2013. La mise en production de Winflo et sa commercialisation doivent contribuer au développement d’une véritable filière industrielle française dans le domaine des énergies marines renouvelables. A terme, près de 5.000 emplois pourraient être créés, notamment dans les métiers de la métallurgie, de l’électromécanique et de la construction navale.
Le projet s’inscrit dans l’impulsion donnée par l’engagement de la France à atteindre 23 % d’énergie renouvelable dans la consommation finale d’énergie à l’horizon 2020, objectif retenu dans le volet énergie du Grenelle de l’environnement. Il doit également contribuer, dans le cadre du plan énergie de la Région Bretagne, à atteindre l’objectif de 1000 MW d’éolien offshore d’ici 2020. Il entre enfin dans les objectifs de l’Union européenne pour la production de 20 % d’énergie d’origine renouvelable à l’horizon 2020.

Contact : Nass&Wind SAS – Xavier Ferrey – xavier.ferrey@nass-et-wind.com – 02 97 37 58 83 – 06 65 67 46 99

 

Gros plan sur le projet de LGV Bretagne/Pays de la Loire 5 janvier 2009

Filed under: Bretagne,Ecologie — yayaya22 @ 7:54

Souvenez-vous : le ministre de l’Ecologie Jean-Louis Borloo a lancé officiellement il y a quelques mois la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Bretagne/Pays de la Loire : il a signé à Rennes le protocole d’intention portant sur le choix de mode de réalisation du projet, les principes de répartition de financement et le calendrier prévisionnel.

Ce projet de LGV s’inscrit dans la continuité du TGV Atlantique mis en service en 1989 : il est le prolongement, en direction de Rennes et de Nantes, de la LGV Paris-Le Mans. Il prévoit la construction en Sarthe, Mayenne et Ille-et-Vilaine de 182 km de ligne nouvelle et de 32 km de voies de raccordements, sans construction de gares supplémentaires (entre Connerré, Sablé-sur-Sarthe et Rennes). Les travaux doivent démarrer en 2010 pour une mise en service en 2014. Le coût évalué ? 3,4 milliards d’euros.

Le ministère de l’Ecologie a indiqué en juillet 2008 que dans l’attente des décisions des partenaires concernant le choix du montage juridique et la finalisation du financement, un programme complémentaire d’études et d’acquisitions a été inscrit dans le contrat de projet État-Région 2007-2013 de la Région Bretagne. Les études nécessaires au choix du montage juridico-financier ont été menées au cours de l’année 2007 par Réseau Ferré de France (RFF), sous l’égide d’un comité de suivi mis en place par l’Etat. Elles ont mis en évidence les avantages d’une réalisation de la LGV dans le cadre d’un contrat de partenariat.

Jean-Louis Borloo a alors expliqué : « Le développement de la grande vitesse ferroviaire répond au besoin d’accroissement de la mobilité à longue distance tout en promouvant le mode de transport le plus sûr et le plus respectueux de l’environnement. Son tracé, son profil, tout a été conçu pour respecter l’environnement, la biodiversité et les populations riveraines. C’est probablement la raison pour laquelle ce projet fait l’unanimité et est très largement soutenu. Il représente un véritable saut qualitatif pour la desserte de la Bretagne et des Pays de la Loire. La LGV s’inscrit pleinement dans le processus du Grenelle de l’Environnement qui prévoit la réalisation de 2000 kilomètres de lignes ferroviaires nouvelles à grande vitesse d’ici à 2020. Elle concrétise la volonté exprimée dans le projet de loi d’un plus grand respect de l’environnement par la priorité accordée aux transports ferroviaires.« 

Voici la dernière information en date. Le ministère de l’Ecologie a annoncé récemment le lancement de l’avis d’appel public à concurrence pour le projet de LGV Le Mans-Rennes. Une précision : ce projet s’inscrit dans le plan de relance de l’économie annoncé par Nicolas Sarkozy le 4 décembre 2008 (voir article).

La mise en service de cette LGV permettra de gagner jusqu’à 37 minutes sur les liaisons entre Paris et la Bretagne dès 2014 : Rennes sera alors à 1h27 de Paris, Brest et Quimper à 3 h de la capitale (plus de 4 h aujourd’hui). Et elle renforcera l’accès de ces deux régions à un réseau de transports rapides et modernes vers les principales métropoles européennes.

La Ligne à Grande Vitesse Bretagne/Pays de la Loire

Les projets dans le cadre du Grenelle de l’environnement

 

Les placements douteux de l’organisme Eco-Emballages 10 décembre 2008

Filed under: Ecologie — yayaya22 @ 11:06
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Le ministère de l’Ecologie est en colère : l’organisme qui gère cette taxe reversée aux collectivités locales a placé 60 milions d’euros dans des paradis fiscaux.

Eco-Emballages, un organisme qui gère les contributions des entreprises pour les redistribuer aux collectivités locales effectuant la collecte et le recyclage, a en effet effectué des placements risqués. Son conseil d’administration a informé le ministre de l’Écologie, Jean-Louis Borloo, d’un risque de perte lié à des «placements non sécurisés d’une partie de la trésorerie dans des paradis fiscaux». Les sommes en jeu sont importantes. «Si ces pertes ne remettent pas en cause le fonctionnement de la filière, elles pourraient être importantes. Soixante millions d’euros restent à ce jour placés sur ce type de fonds à risques dont l’emploi est inacceptable au regard de la morale républicaine, s’agissant de fonds publics», a indiqué le ministère, qui a demandé une enquête approfondie.

Jean-Louis Borloo, qui a convoqué hier le directeur général d’Eco-Emballages, Bernard Hérodin, demande que l’ensemble de la trésorerie soit replacé sur des fonds sécurisés dans les meilleurs délais et que le conseil d’administration tire rapidement, «en termes de gouvernance de l’entreprise, toutes les conséquences pour que ce risque ne se reproduise pas». Et de menacer. «Faute d’une action exemplaire, l’agrément dont bénéficie Eco-Emballages sera suspendu.»