Construite pourquoi pas en bois, en tout cas parfaitement isolée et ventilée, la maison écologique que propose Henri Le Pesq, directeur du Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement des Côtes-d’Armor, dans Ouest-France, n’existe pas encore.
L’Autriche ou les pays nordiques sont, en matière environnementale, en avance sur la France.
Attendez au moins 2009 pour vous lancer dans un projet de construction et bénéficier des dernières innovations qui seront alors mises sur le marché.
« Dans toute construction, la notion de consommation énergétique est essentielle. L’objectif est de chauffer le moins possible sa maison », estime l’architecte. Donc pas de chauffage, ni cheminée à l’ancienne dans la maison écologique, mais un système d’échangeur thermique qui permet de rejeter l’air à l’extérieur et de garder les calories à l’intérieur. Si vous passez lecap de l’installation (12 000 €), votre facture de chauffage s’en ressentira.
Bois, aluminium, liège, laine de chanvre ou de mouton, ces matériaux ou fibres ont « une très bonne tenue dans le temps » et sont d’« excellents isolants ». Ils sont surtout sains pour la santé, quoiqu’un peu chers.
Autre exemple : le prix du triple vitrage est deux fois plus élevé que celui d’un double vitrage traditionnel. Globalement, construire une maison neuve, écolo et idéale n’est pas bon marché, atteste M. Le Pesq.
L’architecte vous propose d’éviter le PVC, « plus utilisé du tout au Danemark », le photovoltaïque (trop cher !) et de bannir de vos habitudes la mise en veille des appareils électriques (télé, lecteur DVD, magnétoscope…).
Enfin, n’oubliez pas de penser à orienter votre maison au sud, de mettre deux poubelles dans votre cuisine si vous êtes adepte du compost… Et si vous cherchez du châtaignier pour votre façade en bois, il y en a en Bretagne.
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