Présent ce week-end aux deuxièmes rencontres de Branféré (56) organisées dans le cadre de la Fête de la nature, Nicolas Hulot est en position d’attente sur le Grenelle de l’environnement mais ne cache pas une certaine déception sur la loi OGM (*) « votée dans l’urgence et sans courage politique ».
Que pensez-vous de la loi sur les OGM, votée jeudi dernier ? J’ai trouvé désolant la sinistre comédie législative autour des OGM. Là où Sarkozy a raison c’est qu’il fallait une transcription de la directive européenne qu’on traînait comme un boulet depuis des années, et que cette directive laissait peu de latitude à la France sur le sujet. Le débat scientifique n’a pas eu lieu, et à de rares exceptions près, les politiques ont manqué de courage sur cette question. Je ne dis pas que ce texte est vide de substance mais avec ce texte, on n’empêchera pas la contamination. On va vers des jours conflictuels.
Cette loi ne règle donc pas le problème ? Je crains qu’on n’ait pas répondu aux bonnes questions. Le débat s’est cristallisé entre les faucheurs volontaires d’OGM et ceux qui disent qu’il n’y a aucun risque. Mais il y a plusieurs types d’OGM. On ne peut pas être totalement anti-OGM, si on nous prouve qu’on peut apporter de meilleures résistances, à la sécheresse
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